12 janvier 2010

Là où se trouvent les choses sauvages

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Je ne me souviens plus trop quand. La semaine dernière en tout cas, nous sommes allés avec le Geek Magnifique voir Max et les Maximonstres.
« Ah oui… » a dit mon lapin de copine, l’air déjà happé par une idée plus intéressante. Et pourtant, ce film m’a bouleversée. Moins que je ne l’avais espéré. Enfin, je croyais plutôt qu’il allait me ravir et séduire l’enfant qui est en moi. Au contraire, c’est à la mère que je ne suis pas encore qu’il a parlé.
C’est étrange et tellement anglo-saxon d’associer un signifiant d’aspect enfantin à un signifié hautement psycho-analytique, comme utiliser des images simples pour exprimer en fait, mais au 10° degré, un propos compliqué, difficile, mais bien essentiel à l’évolution de chaque individu.
Au spectateur d’en accepté la lecture ou de ce laisser porter par la mélopée douce amer de cette petite histoire.
Pourtant, je vous conseille vivement d’aller voir ce film, et peut-être uniquement pour se prendre de tendresse pour Carol, le copain poilu à la voix de mafieux chuintant (c’est la voix de James Gandolfini). Monstrueux personnage épris d’absolu il évolue brutalement entre rage, espoir et douceur mais surtout il est un petit peu le monstre sociopathe que nous étions tous avant d’apprendre à nous taire ou du moins à taire nos choses sauvages à nous.

I don’t remember when exactly, last week for sure. The Beautiful Geek and I went and see Where the Wild Things are at the movies.
“Reallyyy…” said my rabbit friend, her mind already on a far more interesting thought. But this film completely turned me upside down. Less than I had thought though. Well, I did think it would ravish me and talk to my inner child. On the contrary, it is the inner future mother who was called.
Strange, but so Anglo-Saxon to associate a signifier of childish aspect to a highly psychoanalytic signified. As if they had to use simple images to express, on the 10th degree, a complex idea, difficult to accept, but necessary to anyone’s evolution.
The watcher has therefore the choice to accept that type or analysis or to just follow the tiny music of the little story of a child on an island.
I do recommend you this movie, nearly exclusively to meet Carol, Max’s hairy friend with a mafia Capofamiglia voice (James Gandolfini did its voice). Monstrous as it is, this character looking for absolute by oscillating between anger, hope and sweetness, is probably the sociopath monster we once were, before learning to shut up, before learning to quiet the wild things within.

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