8 septembre 2016

Juste 1 an

Ce week-end, nous avons fêter le premier anniversaire de notre famille.
Samedi dernier, 
cela faisait exactement 1 an que nous avions rencontré la cacahuète.
Cette année a été terrible et fantastique dans tous les sens étymologiques de ces 2 mots.
Au début, j'étais terrifiée et si peu sure d'être mère que le matin je me levais en étant certaine que quelqu'un allait sonner et me dire
"hey, hey, ben on va te la reprendre, hein, tu ne croyais quand même pas que tu allais la garder !"
Violette montrait beaucoup plus de sagesse et de pragmatisme que moi et m'a tenu la main. Il y a eu des cris et des colères. Des deux cotés. Et puis, on s'est apprivoisées, adoptées. 
Je trouve maintenant qu'on commence même à avoir des traits de caractère en commun (et là, le GeekMagnifique lève les yeux aux ciel de dépit)
C'est vers la fin du printemps que les choses se sont posées. J'ai arrêté de me questionner sur mon droit à la maternité.  J'ai commencé à laisser couler les questions comme sur les plumes d'un canard.
Mais, j'étais un canard encore un peu. Avec l'air assez tranquille à l'extérieur (enfin je crois ;-) et les idées qui pédalent à 100 à l'heure sous la surface.
Et puis, un soir, en discutant avec un ami, je me suis entendu dire, un peu bravache sans doute, que j'avais tout ce que j'avais toujours désiré.
Mmmm... c'est vrai que cela ne ressemble pas aux rêves de futur que je me faisais enfant.
Mais l'essentiel est là.
Pas la part congrus mais l'essence même du rêve.
Et en revenant de la crèche, hier, seule dans la voiture, je me suis rendu compte que quand je ne pensais plus à rien, mon visage souriait.
Le lit de mes humeurs, de mon être, était apaisée.
Je suis toujours stressée, angoissée, folle, outrageusement bruyante et sans doute un peu grossière...
Mais quand je me calme, 
je suis bien.

Last week-end, we celebrated our first family birthday.
1 year ago, last Saturday, we met the peanut.
This year was for me both exhilarating and frightening.
At first, I was terrified, and less than sure I was a mother. Every morning, I feared somebody would knock on our door and say
"Hey, hey, we'll take her back. You didn't really believe you would keep her?"
Violette was more pragmatique and wise than her mother, and took me by the hand on the right path. There were shouts and tears and both side. But then we tamed each other, we adopted each other. 
I sometimes think that we even begins to have common traits (and here the GeekMagnifique might be slightly sadden by this!)
It was towards the end of spring that things settled. I stopped to question my right to motherhood. I started to learn not to be obsessing about things. Well I looked quiet cool outside but was still thinking a lot (A LOT) inside. 
Then one evening, chatting with a friend, I heard myself say, swaggering a bit, that I had everything I ever wanted. 
Mmmm ... it's true that this is not like the dream future I had when I was a child. But the core concept is there. Not a congruent hare the very essence of this dream. 
And yesterday, driving alone back from kindergarden, I realized that when I had nothing special in mind, my face was smiling. 
The bed of my moods, of my being, was appeased. 
I'm always stressed, anxious, mad, outrageously noisy and probably a bit rude...
But when I calm down, 
I'm fine.

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